HISTOIRE

Voici une petite histoire a choix...

Elle s'appèle :


MASS EFFECT : POINT ZERO


Nous arrivons en vue de Point Zéro.
Le Hurricane, vaisseau de l’Alliance, s’avance, descends lentement en direction des ruines encore fumantes de la station Conatix, puis se stationne calmement a quelques dizaines de mètres du sol carbonisé par les tirs d’artilleries. Le vaisseau déploie deux petits propulseurs stationnaires et ouvre lentement les portes de la soute, qui donnent sur les restes de la base dévastée de Point Zéro. Nous ne savons pas ce qui nous attend, et à vrai dire nous ne nous connaissons même pas entre nous. Je fais rapidement un panorama de mes accompagnants : il y a un commandant Galarien, un général Turien escorté de deux soldats de sa race, quatre Krogans et quelques soldats humains.
Pour ma part, je suis bien préparé. Cela fait deux ans que je me suis enrôlé dans l’Alliance, mais je n’en suis pas à ma première mission. L’on nous a bien formés au sein de l’équipe Delta, si bien que l’on nous surnomme Les Ombres, à la fois discrets, indétectables en mission, mais tout aussi efficace.
Nous nous regardons.

– Soldats, celle mission nécessite l’approche de spécialistes, nous annonce le général humain. Voila pourquoi l’on a fait appel à vous. Vous êtes sensé être des ombres

– Oui commandant ! clamons nous.

L’homme nous fixe à tour de rôle. Ses yeux s’arrête un instant sur moi, puis ils changent de cible.
Le vaisseau ralenti la puissance de ses réacteurs principaux pour se replier essentiellement sur ses auxiliaires. Tous, soldats, nous nous emparons de nos armes. Au programme, fusils à propulsion pour les Krogans, fusils d’assauts pour humains et Turiens. Je range mon arme sous mon bras. Mes pistolets sont solidement attachés à mes anches par la ceinture.
L’on me donne un casque à oreillettes qui se prolonge par un micro. Je me charge de le mettre sur ma tête, puis brandit mon arme. J’ouvre la marche… Une corde descend du Hurricane et s’enfonce dans les ruines calcinées de Point Zéro. Je m’accroche solidement au câble, passe mes jambes autour, puis me laisse rapidement glisser jusqu’en bas. La descente est instantanée. A peine le sol touché, je brandis mon fusil et sécurise rapidement la zone dans laquelle j’ai atterris. D’une voix frêle, je hurle :

– Zone sécurisée !

A ma suite, les Krogans descendent. Venu m’épauler, l’un d’eux se met à mon dos et couvre mon arrière. Un autre s’empresse de se coller à un mur en ruine pour surveiller les accès. Les Turiens emboîtent le pas. Ils débarquent, s’engouffrent dans une cache et se mettent à couvert le temps de l’arrivée des humains restants. Cinq nous suivent dans notre descente et viennent nous escorter, les autres restent à bord du Hurricane. Une fois au complet au sol, je prends la tête d’un groupe constitué d’un Krogan et de deux Turiens. Un soldat de l’Alliance m’épaule. Nous avançons en éclaireurs.

– Vous savez contre quoi on est sensé de battre ?

– D’après nos informations, souffle le commandant Galarien dans le casque, la base scientifique de Point Zéro aurait été attaquée par des rebelles Exgigos la soirée dernière. Ils sont toujours là, alors restez sur vos gardes.

Le contact radio cesse.
Nous nous regardons, interrogatifs. Les Exgigos sont réputés pour être les plus barbares des espèces des frontières. Nombreux, puissants, résistants aux toxines, il leur a surement été facile de détruire le complexe Conatix, étant donné la présence militaire inexistante dans la station. Je n’en ai jamais croisé : cette espèce subdivisée en classes a été cause de nombreux tourments au sein de l’Alliance, y compris dans les systèmes les plus éloignés.
Les deux Turiens ouvrent la marche. L’un d’eux, munis d’une torche solidement accrochée à son fusil, éclaire les décombres à la recherche d’éventuels rescapés. Le Krogan s’occupe de couvrir nos arrières.
Nous approchons d’une porte ouverte. Les plaques de létométal ont été défoncées à coup de charges ioniques. Nous nous engouffrons dans l’ouverture, armes en main. Le Krogan qui nous suit nous dit d’une voix grave mais douteuse :

– Vous êtes sûr de ce que vous faites ?

Le Turien de tête répond précipitamment, frètement :

– Nous avons pour ordre de sécuriser le complexe Conatix, Krogan, tonne le soldat. Nous ne sommes pas là pour nous défiler au moindre recoin sombre…

– Je suis de l’avis du Turien, poursuis-je.

Plus personne ne parle.
La radio gronde à nos oreilles :

– Vous entrez dans la zone inférieure du site Zéro. Faites attention, personne n’a jamais sut ce qui s’y trouvait réellement. Couvrez les entrées et sécurisez le plus de zones possibles.

La communication cesse. Les Turiens arrivent à une porte verrouillée, nous dans leur sillage. Nous nous efforçons de couvrir le couloir de droite alors que le soldat humain s’occupe de déverrouiller la barricade. Nous protégeons l’allée pendant quelques secondes, puis l’homme arrive à ouvrir la porte. Il nous appelle, nous le suivons. A peine sommes nous rentrés que je perçois une épouvantable odeur de mort. Je repère les lieux de mon mieux : nous sommes dans une vaste zone scientifique, probablement le premier rempart contre les attaques Exgigos. Des cadavres sont écroués sur de petits établis biologiques, carbonisés. Les lampes sont éteintes, nous n’y voyons que par des lampes torches intégrées à nos armes. Le Krogan ouvre la voix : il traverse délicatement le laboratoire, fusil bien en main, avance jusqu’à une porte située de l’autre côté de la salle, s’arrête un instant, cherche le disjoncteur, puis, le voyant, l’ouvre et essaye de rallumer la lumière. En vain…

– Impossible d’y voir plus que ça.

– Nous devons chercher des rescapés, clame un Turien. Ou en sont les équipes en surface, demande-t-il ?

“Liaison en cours…” bredouille l’intercom. Au bout de quelques instants, nos micros résonnent. Un Krogan nous explique :

– Surface en cours de sécurisation. Nous sommes aux niveaux des docs, aucune présence Exgigos… Où qu’il soit, notre ennemi se cache, et il se cache bien. On vous recontacte quand on a du nouveau.

Nous rejoignons le Krogan près du disjoncteur. Il essaye toujours désespérément de rallumer la lumière, mais vu l’état lamentable des lampes, nous n’en tirerons rien. Tous se rassemblent près d’une porte renforcée menant aux niveaux annexes et aux autres régions du complexe Conatix. Le soldat de l’Alliance s’avance à mes côtés. Il me prend l’épaule et me chuchote sinueusement à l’oreille, à l’abri des autres ;

– Je le sens pas ce coup là…

– Pas de ça ! On n’est pas là pour se faire dessus, des scientifiques comptent peur être sur notre aide pour se sortir de ce merdier, on se doit de pas partir les mains vides !

– Je propose de laisser deux d’entres nous en arrière, au cas où les choses se passeraient mal, dit un Turien. Je me propose pour surveiller l’entrée du complexe. Si quelqu’un veut rester en arrière avec moi, qu’il me le dise.

Le soldat de l’Alliance qui est à mes côtés se propose.
Nous laissons l’un des Turien et l’humain derrière la porte tandis ce que nous la franchissons d’un pas résolu, décidé à porter secours à quiconque le demanderait. Nous fermons l’accès derrière nous. Le Krogan nous suit. Il couvre nos pauvres arrières pendant que le Turien et moi ouvrons la voix. Il ne nous faut pas plus de quelques secondes pour entendre une discussion au loin, venant du bout du couloir.

– Où mène ce couloir ? demandai-je.

– Vers le hangar d’approvisionnement intérieur du laboratoire.

Nous avançons sur nos gardes. Armes au poing, nous entrons dans le hangar. Nous sommes en hauteur, sur de petites passerelles surplombant les halls de déchargements techniques. En contrebas, nous apercevons une équipe de maintenance sous le jouc d’une escouade Exgigos. L’un d’entre eux à l’air gradé. Il tient entre ses mains fermes un homme qu’il étrangle de sa poigne. Il le fixe indifféremment et l’assomme d’injures, pendant que les techniciens chargent dans des modules des amplis biotiques et des générateurs de boucliers Asaris. Les soldats, où plutôt les hommes de main Exgigos, exigent de leurs captifs qu’ils travaillent vite. Derrière eux, une autre troupe armée retient captif une poignée de scientifiques.
Nous ne bougeons pas. Nous écoutons brièvement les jurons du gradé Exgigos. Sans paniquer, nous réfléchissons… Il nous est impossible de les attaquer d’en haut, il nous faut donc descendre. Par la droite, un escalier mène aux halls de déchargement, alors qu’à gauche, un ascenseur nous mène aux pieds des captifs.

– Je suis pour que l’on libère les techniciens, nous dit le Krogan.

– Mais nous ne pouvons pas laisser tomber les scientifiques ! prône le Turien.

Les deux soldats me regardent.

– Et vous, humain, me demande le Turien, que faites vous ?




Voila !

Petit choix, ou iriez vous vous ?

Nous devons sauver les techniciens !!

Même si il existe un risque de perde les scientifiques ? Ne sont ils pas les "cervaux" de la base ? Ne vaut il pas mieu les sauver eux et prendre le risque de perdre les techniciens qui ne sont pas forcément utile à la science ?

Ce sont tout de même nos alliés allons nous abandonner des alliés juste parce qu'ils ne sont pas important, je propose une chose on fait deux groupes l'un pour les techniciens l'autre pour les scientifiques... Nous n'abandonnons pas les nôtres !

Nous ne sommes que trois.

Faire deux groupes suppose que nous soyons suffisamment nombreux pour attaquer sur deux fronts en même temps, et demandait du renforts reviendrait à diminuer nos chances de réussir à libérer les techniciens ou scientifiques en conservant pour nous l'effet de surprise... Plus nous attendons, plus nos chances diminuent. Nous devons attaquer, et faire un choix, car il n'est pas impossible que les choses tournent mal rapidement. Un choix rapide s'impose...

A trois, nous ne pouvons pas prendre le risque de faire une divertion. Il pourrait y avoir des pertes, ou des blessés, dans notre camps et dans celui des captifs. Notre mission est certe de sauver le plus de gens, pour l'instant, nous sommes dirigés vers les techniciens...

Quel est la nature de l'ennemi? Des Butariens? Des Synthétiques? Des Krogans?
Si l'ennemi est trop imposant nous devrions foncer vers les scientifiques directement et ne pas attirer l'attention sur notre commando

Ce sont des Exgigos : aliens oubliés de l'Alliance, c'est une race barbare, entrainée à tuer, impuissantes face aux biotiques. Ce sont plus des brutes que des stratèges... En général, un seul pense pour tous, et c'est souvent un gradé présent au front.

Attaquer le groupe détenant les scientifique revient à libérer les techniciens ! Une attaque nous fait repérer, alors à nous de voir quel groupe attaquer en premier pour conserver l'effet de surprise.

Oui mais aller a la rescousse des scientifiques pourrait mettre en danger la vie des techniciens: en effet pour gagner du temps les exgigos pourraient les abattre pour ne pas devoir en laisser derriere ou les trimballer avec eux.

*Passe devant tout le monde*

Il faut prendre cette décision maintenant, les techniciens sont sur le point d'avoir fini leur travail !

Ok, alors on sauve qui ? Va pour les technicien...

Je me trouve malheureusement devant un choix critique…
Dois-je sauver les scientifiques pour assurer la pérennité des cerveaux de Conatix sur Point Zéro, ou dois-je aller aider les techniciens qui sont occupé à charger les amplis biotiques dans les modules de transports. Le Turien me fixe, attendant ma réponse avec impatience, l’arme prête à tirer. Quand au Krogan, il se lasse de tout ce mystère. Il arme son fusil à impulsion, me demandant indirectement de demander à ma cervelle d’humain de réfléchir plus vite.

– Nous devons sauver les techniciens, leurs vies sont menacées. dis-je finalement.

Le Turien acquiesce d’un reste de tête.
Nous prenons à droite en direction de l’escalier. J’ouvre la marche, suivis du Krogan. Le Turien nous suit de loin. Nous descendons les marches deux par deux, puis, une fois en bas, je cris :

– Soldat de l’Alliance, arrêtez vous !

Le gradé Exgigos lâche sa proie de surprise. Il s’avance rapidement et hurle à ses hommes de faire feu à vue. Je roule brièvement derrière un container d’acier et je me mes à couvert, dos à la paroi. Le Krogan à me suite se cache derrière l’angle de mur de la cage d’escalier. Le Turien le suit.
Les Exgigos tirent les premiers.
L’un d’eux tire. Il nous envoie une salve de laser alors que nous restons derrière nos défenses. Je sors ma tête : deux Exgigos tiennent des pistolets de type Reaper, quand au troisième, il nous canarde au fusil d’assaut. Je me baisse. J’esquive de justesse un tir de pistolet. Le Turien sort de sa cachette, tire plusieurs fois, blesse un Exgigos dans sa course, glisse sur les genoux pour se retrouver à l’abri derrière un moteur à fusion et se colle son dos a la barricade. L’Exgigos touché s’écroule par terre puis rampe à l’abri derrière un compartiment. Les techniciens profitent de la discorde pour s’enfuir et nous rejoindre par derrière des caisses.

– Mettez vous à l’abri dans la cage d’escalier ! leur criais-je

Les hommes accourent vers le Krogan, qui les accueille à l’abri. Le Turien s’acharne sur le gradé Exgigos, qui n’arrête pas de hurler sur ses hommes dans son dialecte. L’un d’eux arme une grenade incendiaire et nous la balance. La charge vole dans les airs, puis atterrit prêt du Turien, qui s’empresse de bondir pour éviter la déflagration. La détonation le propulse encore plus loin. Il roule, son arme est envoyée derrière des conduits d’aération.

– Je m’en occupe ! lance le Krogan.

– Je me replis vers les techniciens ! criais-je.

Le Krogan bondit hors de sa cachette, me laissant me replier vers la cage d’escalier. Il court vers le cadavre inerte du Turien, probablement sonné par l’explosion.
Le second groupe Exgigos arrive. Les scientifiques ont été emmenés à l’intérieur de la base, plus profondément encore que le hangar où nous nous battons avec hargne. Lors d’une manœuvre Exgigos, je parviens à sortir mon arme et à tirer dans le ventre de l’un d’entre eux. Ce dernier tombe à terre, le ventre fumant, transpercé par la puissance de mon arme.
Le Krogan porte le corps engourdit du Turien jusqu’à un abri de tuiles, puis il transmet un message par intercom :

– Ici le groupe du niveau inférieur… Envoyez nous des renforts, on est attaqué.

“Pchrffff…“. Le micro crache.

– Pas de réception ici ! hurle le soldat Krogan, sous le feu ennemi.

D’un geste rapide, je lance un feu de couverture. Je regarde attentivement, prend note des positions ennemies, puis ressort quelques secondes plus tard, fusil bien en main. Je tire. Un tir précis a raison d’un Exgigos, alors qu’une autre rafale en blesse un autre. Nous avons beau essayer de résister, ils sont bien trop nombreux… J’appelle les deux soldats extraterrestres :

– On se repli avec les techniciens !

Le Krogan baffe le Turien. Celui-ci se réveille en sursaut, tout sonné. Il regarde un instant autour de lui et reprend conscience de la situation. Le Krogan le porte sur une épaule et le traine aisément jusqu’à la cage d’escalier, d’où nous gagnons sans perdre un instant le niveau supérieur. Nous arrivons à la passerelle, les troupes Exgigos à nos suites. Je lâche une mine sur la grille de la plate-forme, puis je rejoins les autres déjà de l’autre côté. Derrière moi, les Exgigos ont gagné le bout de la passerelle.
Je le trouve entre eux et mes coéquipiers. Je plonge vers ces derniers, en esquivant comme je peux des tirs imprécis de pistolets ennemis. Je roule, me relève, cours me mettre à l’abri et bouche mes oreilles. Les Exgigos traversent. Au beau milieu de la passerelle, alors qu’ils gagnent l’autre extrémité, la mine explose, et la passerelle s’écrase emportant avec elle trois guerriers trop pressés de m’attraper. Les autres stoppent net leurs courses et rugissent de rage.
Le Turien s’est réveillé. Il tient à présent debout et veille à ce que tous les techniciens aillent bien. Essayant de recontacter la surface, le Krogan annonce :

– On a perdu le contact avec les équipes extérieures.

– C’est peut être l’isolation du lieu, les murs sont en poly-isolants métallisé. Annonce le Turien qui semble bien s’y connaitre.

– Nous devons retourner là bas et secourir les scientifiques ! cri un technicien. Ce sont eux que veulent les Exgigos ! Ils sont venus nous piller nos OmniTechs et nos implants biotiques pour marchander avec l’Alliance.

Je regarde les deux autres soldats. Nous échangeons des regards inquiets.

– Sans contact extérieur, commence le Krogan, il nous est difficile de faire quoi que ce soit.

– Nous devons tenter de contacter les deux soldats restés en arrière ! poursuit le Turien.

– Mais comment ? demandais-je. Ils n’ouvriront pas la porte tant qu’ils ne seront pas sûr que ce soit bien nous.

– Alors nous sommes obligés de continuer. conclut le Turien.

Au lieu de revenir sur nos pas et de repasser par la passerelle, nous ouvrons une brèche dans un conduit de ventilation et y laissons les techniciens, en prenant soin de leur laisser un micro-casque. Nous ouvrons une gaine d’aération située au dessus du couloir et y pénétrons… avec difficulté pour le Krogan qui a du mal à passer par la trappe.
Nous avançons lentement et silencieusement dans le conduis. Nous survolons le hangar où toute présence Exgigos a disparu. Nous continuons en direction du sous-sol du complexe.

– Où sont les Exgigos d’après vous ? demande le Turien.

– Qui sait… coupe le Krogan.

Nous avançons.
Nous passons au niveau d’un échangeur dentelaire. Nous descendons et ouvrons une trappe pour accéder aux couloirs. Nous pénétrons dans le sous-sol du complexe.

– Conatix ferait bien de faire vérifier ses conduits d’aération… ironise le Turien, plein de poussière.

Nous suivons un couloir dans le quel nous observons de petites fenêtres triangulaires donnant vue à un laboratoire. Il y a des cadavres partout, surement des scientifiques rebelles qui ont du se faire décimer. Nous regardons rapidement par les lucarnes, sans abaisser notre surveillance. Armes au poing, nous accédons à une salle de test scientifiques. Devant nous se trouvent une dizaine de cuves ou se trouvent des embryons symbiotiques de bébés biotiques. Nous découvrons avec horreur la vérité du complexe Point Zéro…

– C’est équerrant, dit le Turien. J’ai connu un soldat biotique dans ma carrière, et me dire qu’il est né artificiellement ici, au complexe Conatix de Point Zéro… Ca me brise le cœur.

– Nous devons détruire cette terreur. dit le Krogan.

Les deux extraterrestres me regardent. Que répondre à ça ?

Tu te vois tuer des bébés toi ?

Ce sont des anomalies, si ils naissent, ils seront comme Kaidan, souffrants d'une vie sans passé. En même temps, ce sont des humains, on ne peut pas tuer des humains innocents... Mais le sont ils vraiment. Seront ils si innocents si Conatix décide de les élever contre l'Alliance ?

A choisir

Je suis Loyal Bon moi, je ne peux pas faire ça ! Ils sont toujours humain, doit on se déshumaniser pour autant !

Le choix est délicat, doit on passer pour des monstres en ne faisant que son devoir ? Serons nous les futurs injustes de la galaxie ?

Il vaut mieux être blamé de n'avoir pas tuer ces enfants que de l'avoir fait, personne ne peut prédire le futur !

Bien...

L'on laisse au futur les erreurs des décisions du présent, c'est un sentiment lâche mais approprié à la situation. En effet, qui peut prévoir l'avenir !

Certes mais n'est ce pas lâche que de tuer un être sans défense !